Notules dominicales 2011
 
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Notules dominicales de culture domestique n°478 - 6 février 2011

DIMANCHE.
                  Courriel. Une demande d'abonnement aux notules.
 
 
LUNDI.
          Epinal - Châtel-Nomexy (et retour). Le goût des pépins de pomme de Katharina Hagena (Anne Carrière, 2010).
 
 
MARDI.
           En feuilletant Livres Hebdo. Paul Cesbron, Sylvain Missonnier, Neuf mois pour devenir parents, Fayard, 2011, 224 p., 17,50. Le compte est bon.
 
           Lecture. Léo Malet mauvais sujet (Cédric Pérolini, L'atineur, coll. L'atinoir, 2010; 308 p., 9,50 €).
                        Compte rendu à rédiger pour Histoires littéraires.
 
 
MERCREDI.
                  Courriel. Une demande d'abonnement aux notules.
 
                  Lecture. Carnet d'adresses (Didier Blonde, Gallimard, coll. L'un et l'autre, 2010; 136 p., 17,90 €).                              

                               "Je compris enfin que l’on ne sait rien d’une œuvre, si l’on ne connaît pas sa géographie." Je ne sais plus à quel propos François Caradec écrit cela dans Entre miens, je ne sais pas si la géographie dont il parle est celle de l'oeuvre ou celle que doit connaître le lecteur mais je souscris. Les plus beaux livres sont ceux que l'on a lus, avant l'ère Google map, avec un atlas sur les genoux. Pour Didier Blonde, un plan de Paris suffit et l'on se souvient du beau pèlerinage qu'il offrit dans son Baudelaire en passant au gré des adresses occupées par le poète. Son Carnet d'adresses est un peu différent dans la mesure où il ne s'attache pas à un auteur mais à des personnages. Le 45 de la rue Poliveau, le 11 de la rue Simon-Crubellier et bien d'autres adresses, réelles ou fictives, sont les étapes de ce livre où il part à la recherche des lieux où ont vécu Arsène Lupin, Marguerite Gautier, Dora Bruder ou la concierge de L'élégance du hérisson. En matière d'adresses, les champions se nomment Honoré de Balzac et Patrick Modiano, mais on croise aussi dans ces pages Daniel Pennac, Henri-Georges Clouzot, Léo Malet, Flaubert et, moins attendus, Paul Gadenne et Eugène Chavette, un des pionniers du roman d'immeuble avec Aimé de son concierge. Au-delà du simple répertoire, Didier Blonde lie les adresses littéraires à sa propre autobiographie, réfléchit sur l'abondance des bis et des ter, s'interroge sur le pourquoi de telle ou telle localisation. Un livre indispensable pour ceux qui, j'en suis, ne sont jamais passés à l'angle de la rue des Petits-Champs et de la rue Sainte-Anne sans lever les yeux pour chercher les fenêtres de l'Agence Fiat Lux de Nestor Burma. Cette inclination pour la géographie littéraire ne date pas d'hier, si j'en crois la page de garde d'un vieux guide Taride Paris par arrondissements retrouvé récemment et sur lequel j'avais essayé de reconstituer le quartier Picpus lors d'une lecture des Misérables, autour de 1975.

 

 
 
VENDREDI.
                  Courriel. Une demande d'abonnement aux notules.
 
 
SAMEDI.
             IPAD. 6 septembre 2009. 139 km. (11340 km).
 

552 habitants

 

   Le monument est au sommet du village, sur la place Saint-Nicolas, face à la Mairie-école et devant l’église dont il est séparé par une haie de thuyas et une volée de marches. J’ai déjà vu ce brandisseur de couronne quelque part, à Bettegney-Saint-Brice exactement où il porte la même signature, "Eug. Bénet". La stèle est ornée d’une croix de guerre, d’une palme et d’une torchère portant l’inscription "Souvenir français". Trois jardinières sont posées sur une avancée en demi-cercle. 

 

 

 

   Face :

 

1914 – 1918

 

Ce monument a été érigé

Par la commune de La Croix-aux-Mines

A ses héroïques enfants

Morts pour la France

 

1939 – 1945

 

CLEUVENAT Maurice

MASSON Paul

FERRY René

 

   Gauche :

 

23 noms de FRESSE Gustave 1914

à COLNAT Joseph id. (c.à d. 1916)

 

INDOCHINE

 

CHOPAT Roger

SIMON Joseph

PEROTTI Aldo

 

   Dos :

 

VICTIMES CIVILES

 

8 noms de BOULAY Denise 1914

à VOINSON Adrien 1916

 

1939 – 1945

 

CLAUDE Raymond

CLAUDE Charles

FRESSE Fernand

FRESSE Marius

 

   Droite :

 

24 noms de JEANCLAUDE Emile

à RENOUARD Henri Guve Alrt

 

ALGERIE

 

VOINSON Bernard

 

   La porte de l’église est surmontée d’une statue de saint Nicolas et des trois enfants dont les têtes émergent du saloir. De chaque côté, deux plaques de marbre blanc qui portent d’autres noms.

 

   Gauche :

 

Hommage aux enfants de la commune

Morts pour la Patrie

 

11 noms de MAGRON Jn Bte Sébastopol 1854

à MAGRAITTE Alphse Toul 1898

 

 

   Droite :

 

Hommage aux enfants de la commune

Morts pour la Patrie

 

17 noms de THIRIET Eugène 1870

à FARETTE François 1870

 

   Le mort le plus ancien de la liste de gauche est URBAIN Claude Fois Russie 1812. Il ne doit y avoir des tas de victimes de la Campagne de Russie honorés par leurs communes d’origine.

 

   De l’église s’échappe de la musique. Une organiste répète pour un concert prévu en ce lieu le 20 septembre sur l’instrument qui fait la fierté de la commune et l’objet d’une association "Pour la résurrection du grand orgue de La Croix-aux-Mines". C’est ce que m’apprend une dame qui vient ouvrir l’église avec une lourde clé qu’elle a du mal à manœuvrer. Je m’étonne : "Ainsi vous séquestrez les organistes ?" mais la dame m’apprend qu’il y a une autre issue. Je fais le tour de l’église qui ne contient rien de patriotique, puis du cimetière où sont alignées, contre le mur du fond et sous un drapeau tricolore, 37 tombes de soldats tombés entre 1914 et 1917. L’un a eu droit à une plaque déposée par sa famille et un autre à un monument  personnel qui le différencie de la croix réglementaire.

 

 
             L'Invent'Hair perd ses poils.
 
Fréjus (Var), photo de Christine Gérard, 12 juillet 2007
 
   Puisque l'Egypte est d'actualité.
 
 
Bon dimanche.

 

Notules dominicales de culture domestique n°479 - 13 février 2011

DIMANCHE.

                  Football. AS Nancy-Lorraine B - SA Epinal 1 - 1. Le match se déroule sur le terrain d'honneur du stade Marcel-Picot, dans une enceinte habituée à recevoir un public autrement plus nombreux et plus bruyant que la poignée de pingouins réunie en cet après-midi. Autre singularité : la Didionnée est au complet dans les tribunes. Décidément, je leur en aurai fait voir, aux miennes, au propre comme au figuré.
 
 
LUNDI.
          Dévoilement. Les notules se rapportent parfois à l'écriture autobiographique, un genre qui m'occupe par ailleurs de façon beaucoup plus régulière. J'ai depuis longtemps pris l'habitude de consigner, chaque soir, les menus faits et gestes qui ont fait le maigre ordinaire de ma journée. Cet exercice a rempli des dizaines de cahiers qui s'accumulent sur une étagère de la cave, à l'exception des plus récents que je garde à portée de main. Suite à une inondation qui a emporté une partie de mes archives en avril 2008, certains sont devenus illisibles. Je ne sais ce que j'en ferai plus tard quand s'approchera le moment de prendre congé, si je les brûlerai, laisserai à ma descendance le soin de le faire ou si je les enverrai à Ambérieu. Ce bête travail de consignation, dépourvu de toute ambition et de toute qualité littéraire, m'est aussi indispensable que l'air que je respire. Quel que soit l'état physique dans lequel je me trouve, l'endroit où je me situe, les obligations auxquelles je dois faire face, je m'y colle, et ça fait trente ans que ça dure. Depuis un moment, je caresse le projet de reproduire dans une notule le relevé d'une de mes journées. Je passe à l'acte sans plus tarder car j'ai peur que l'idée de sortir ces notes en plein jour ne modifie leur nature par le soin accru apporté, pour la circonstance, à leur écriture. Je reproduis ci-dessous le compte rendu de la journée d'avant-hier. On aura tôt fait de se rendre compte qu'on n'est pas chez Bergounioux.
 
Samedi 5 février 2011. Epinal, 18 h 02. Trouvé encore une demande d'abonnement aux notules dans le courriel d'hier. C'est la troisième de la semaine, ce qui est un peu embêtant dans la mesure où le n° de la semaine sera maigre. L'ai mis hier à jour, après le dépouillement du courriel : S. envoie des dizaines de photos du concert JiP, PCH une information perecquienne. Croûté crêpes, peu après la Chandeleur. Regardé deux épisodes des Shadoks et Trésor, le dernier Claude Berri et pas le meilleur. Lu Joyce et Padura. Malgré 1/2 Tétrazépame, nuit insatisfaisante, élancements à chaque changement de position. N'avais pas grand moral ce matin au lever, à 6 h, après 1/4 d'heure de Padura. Mêmes douleurs, heureusement plus rien aux épaules, rhume presque oublié. N'étais pas loin de la crise qui avait failli nous coûter un voyage à Paris. Repris des anti-inflammatoires, en croisant les doigts. Rédigé SQ, mis Films vus à jour et procédé à l'archivage hebdomadaire. Descendu downtown, trouvé La Quinzaine et le Répertoire de Didier Blonde, du miel de sapin chez le torréfacteur. Bu un jus chez J. mais le journal était pris. Courses à Monoprix, commandé un gâteau pour demain (croûte chez les C. avant le match à Nancy), posé mes jeux au Pacha. Passé ici, les filles se levaient. Pris livraison de Livres Hebdo en face. Ecrit sans trop de difficulté ma chronique Malet pour HL. Lucie a remarqué, suite à l'absence d'appels tout au long de la semaine, que le téléphone ne fonctionnait plus. L'ai remis en marche, simplement en le débranchant et le branchant à nouveau.  Ne sais si j'ai bien fait : la situation aurait pu se prolonger quelques semaines sans que ça me dérange fortement. Trouvé en redécouvrant "La soupe du soir" de Verlaine les échos qui renvoyaient aux "Etrennes de orphelins" de Rimbaud, moyen de construire un morceau de cours là-dessus. Lu L'Equipe. Croûté steak frites, lu VM. Bonne sieste réparatrice. Alice est revenue avec deux nouveaux morceaux à travailler. Lu magazines et revues. Goûté, supervisé les devoirs des filles qui sont ensuite parties chercher de la nourriture pour KK et les tirages des photos que j'avais commandés ce matin. Pendant ce temps, lu Livres Hebdo, Le Monde et La Quinzaine.
 
                            On voit ce qui menacerait les notuliens si je prenais les notules pour un journal intime.
 
 
MARDI.

           Epinal - Châtel-Nomexy (et retour). L'Enjomineur de Pierre Bordage, chez l'Atalante, mais quel tome ?

 
 
JEUDI.
          Presse. Parution de ma chronique sur André Blanchard dans Vosges Matin du jour : http://www.vosgesmatin.fr/fr/permalien/article/4596601/La-vigie-de-Vesoul.html
 
          Presse. "Nicolas Sarkozy recommande à ses ministres de prendre leurs vacances en France" (les journaux). Avec un horizon exotique limité à la Creuse, me voici nanti d'un profil de ministrable.
 
 
SAMEDI.
             IPAD. 10 septembre 2009. 66 km. (11406 km).

 

 

268 habitants

 

   Un coq doré s’égosille au sommet d’une colonne placée devant la Mairie-école, au centre d’un carré délimité par une grille noire. Noirs aussi les quatre obus situés aux quatre coins et le petit canon placé en avant. Les roses qui longent la grille ont quant à elles perdu leurs couleurs. Les drapeaux sont bêtement tricolores. La stèle est ornée, sur ses différents côtés, d’une croix de guerre, d’une palme et de deux glaives.

 

   Face :

  

 

1914 - 1919

 

Aux glorieux enfants de Damas

Morts pour la France

 

1939 -1945

 

COLIN Victor

MATHIEU Maurice

MATHIEU Christian

1953 GROLBOIS Paul

1960 BEAUREGARD Jean

 

   Droite :

 

18 noms de VIAC Henri 17e I

à RENAUD Auguste 17e I

 

   Gauche :

 

20 noms de MEGRET Hiathe Adjt chef 149e I

à LAVALLEE Hiacynthe 43e ITl

 

   La base de la colonne est plus large que le sommet, ce qui explique les deux façons d’écrire le prénom Hiacynthe (ordinairement épelé Hyacinthe, erreur du graveur sans doute). Un prénom qui apparaît d’ailleurs à deux autres endroits, ce qui fait de lui le patron le plus populaire du village sur le plan épigraphique.

 

   Je n’ai pas essayé de pousser la porte de l’église, je n’aime pas m’attarder dans les villages qui font partie du secteur de recrutement de mon collège.

 

             L'Invent'Hair perd ses poils.

 

Concarneau (Finistère), photo de Christine Gérard, 2 août 2007

 

   Cette photo complète, provisoirement peut-être, la famille "Graffiti", riche de trois orthographes différentes : Graffiti'f au Teil (n° 403), Grafiti'f à Landerneau (n° 425) et Graffi.tif, donc, à Concarneau.

 

 

Bon dimanche.

 

 

Notules dominicales de culture domestique n°480 - 20 février 2011

 

DIMANCHE.
                  Courriel. Une demande d'abonnement aux notules.
 
 
MERCREDI.
                  Football. SA Epinal - CSO Amnéville 0 - 0.
 
 
JEUDI.
          Lecture. L'homme qui aimait les chiens (El hombre que amaba a los perros, Leonardo Padura, Tosquets Editores, Barcelone, 2009 pour l'édition originale, Métailié, 2011 pour l'édition française, traduit de l'espagnol par René Solis et Elena Zayas; 672 p., 24 €).
                       C'est une sacrée performance que réalise là le Cubain Padura : tenir son lecteur pendant près de 700 pages avec un événement historique dont on ne connaît en général que l'énoncé brut, l'assassinat de Trotski par Ramon Mercader le 20 août 1940. Pour transcrire l'événement sur le mode romanesque, l'auteur a imaginé une construction en trois branches. La première suit l'itinéraire de Ramon Mercader à partir de son engagement dans la Guerre civile espagnole, la seconde suit Trotski dans sa déportation à Alma-Ata puis dans son exil jusqu'à Mexico, les deux finissant par se rencontrer ce fameux jour de 1940. La troisième branche est cubaine : un écrivain raté rencontre sur une plage de l'île en 1977 un certain Jaime Lopez qui lui raconte l'histoire de Ramon Mercader avec tellement de précisions qu'il se demande s'il n'est pas en présence de Mercader en personne. Chacun de ces itinéraires est conduit avec une telle minutie que le livre devient, en plus d'un roman passionnant, une histoire de la Révolution russe et de ses conséquences, le journal de bord d'un naufrage idéologique, un portrait effrayant de Staline, un traité désabusé sur l'engagement politique, un document sur la vie à Cuba et bien d'autres choses encore. On devine derrière tout cela un gigantesque travail de documentation qui paraîtrait indigeste sans l'art du romancier, suffisamment habile pour mêler histoire et fiction romanesque de façon à ce que ces deux entités se mêlent et se confondent dans l'oeuvre qui n'est au final, rien d'autre que de la littérature, mais de la littérature de fort tonnage. On ne regrettera dans cette longue entreprise qu'un défaut de l'auteur, celui qui consiste à abuser des projections dans l'avenir (multiplication des phrases du genre "Bien des années plus tard, il devait se souvenir de..."), et une défaillance de l'éditeur qui laisse estropier la belle langue de Padura par de nombreuses coquilles et fautes d'accord dues à une relecture trop rapide.
 
 
VENDREDI.
                 Lecture. Les Amis de Georges n° 118, novembre-décembre 2010 (Le Mot de Passe, novembre-décembre 2010; 16 p., abonnement annuel : 36 €).
                              Compte rendu à rédiger pour Histoires littéraires.
 
 
SAMEDI.
             Football. US Raon-l'Etape - SA Epinal 1 - 1.
                           Marrant de voir, quand on assiste à un match à l'extérieur, comme les gens du cru peuvent être chauvins. Les Raonnais étaient furieux après l'arbitre, favorisant trop Epinal à leurs yeux. Moi, je l'ai trouvé très bien.
                            
             IPAD. 27 septembre 2009. 34 km. (11440 km).

 

395 habitants

 

   Le monument est derrière la buvette aux armes de la brasserie Kronenbourg et baigne dans les odeurs de friture. C’est vide-grenier aujourd’hui à Damas-et-Bettegney, j’ai pensé un moment faire demi-tour mais cela m’aurait fait rater l’occasion de travailler pour une fois au milieu d’une foule. A Zincourt, quand ce chantier aura atteint une renommée internationale, il y aura sans doute des milliers de personnes pour me voir y mettre le point final, autant que je m’habitue. Je fais vite : une grille verte, des gravillons, une stèle de granit gris, une haie de thuyas à l’arrière.

 

 

VOILQUE Charles

BALLAND Paul

RETOURNA Prosper

JALLET Henri

BOYE Henri

RETOURNARD Lucien

HOUILLON Joseph

MONET Auguste

REMY Emile

RETOURNA Achille

ROBINET Emile

JALLET André

RENAUX Emile

BAUDOIN Victor

MOUGENOT Constant

 

A nos enfants

Morts pour la France

1914 – 1918

 

   Une plaque a été ajoutée :

 

1939 – 1945

 

THIEBAUT Abel

FEBVRE Georges

 

   A gauche, une gerbe collée avec l’inscription "Les anciens PG à leur camarade".

 

   L’alignement des stands serrés empêche l’accès à l’église qui, de toute façon a l’air fermée. Je photographie le fronton de la Mairie-école désaffectée pour mon précis d’épigraphie républicaine. La nouvelle école se situe de l’autre côté de la place principale. Elle porte le nom d’ "Ecole Aquarelle", le genre de choses qui arrivent quand on laisse la bride sur le cou à un conseiller municipal atteint du syndrome "sous-préfet aux champs".

 

             L'Invent'Hair perd ses poils.

 

 

Coray (Finistère), photo de Christine Gérard, 5 août 2007

 

   A rapprocher du Coup'Tifs de Cuxac-d'Aude présenté dans les notules 412.

 

 

Bon dimanche.